Bahreïn : le régime donne un tour de vis à ses exactions

 

 Sous l’œil passif des instances internationales, le régime durcit encore les mesures de répression contre le peuple bahreïni.

Sept protestataires bahreïnis ont, collectivement, été condamnés, dans le cadre de cette politique, à 10 ans de prison. Ces militants politiques ont été arrêtés, au cours des manifestations anti-régimes. Dans le même temps, deux policiers bahreïnis, accusés d’implication, dans le massacre des manifestants civils, ont été blanchis de  leur accusation. Ce comportement a mené les militants des droits de l’Homme à, plus d’une fois, avertir contre l’attitude de l’appareil judiciaire bahreïni, qui, depuis le début du soulèvement populaire, a été impliqué, dans la torture, l’assassinat et la violation des droits du peuple bahreïni. On dirait bien que les instances des droits de l’Homme basées à Bahreïn ne sont que des organismes de façade, comme beaucoup d’autres, qui existent, dans des pays dictatoriaux arabes, rien que pour fourvoyer l’opinion publique. La violation des droits de l’Homme y est  monnaie courante, alors que les instances juridiques onusiennes s’emmurent, dans un silence de marbre, face à ces crimes. En l’occurrence, la haute commissaire onusienne des droits de l’Homme, Navi Pillay, s’est dit inquiète de la situation des droits de l’Homme, dans des pays arabes, comme la Libye, la Syrie, la Tunisie, l’Egypte et le Yémen, sans même évoquer le cas de Bahreïn ! Il va sans dire que, face à une telle complaisance, le régime bahreïni continue, en toute impunité, à intensifier la répression. Cela fait, maintenant, deux ans, depuis février, plus précisément que Bahreïn est le théâtre des manifestations populaires, réprimées, sauvagement, par les forces de sécurité, épaulées par les militaires saoudiens, laissant, dans leur sillage, des centaines de tués et de blessés.